Journée de Médecine du Sport
L'Hospital de Día Quirónsalud Donostia a accueilli hier la Journée de Médecine du Sport organisée par la Sociedad Vasca de Medicina del Deporte (Ekime) et qui a réuni de nombreux professionnels de cette spécialité
Plus de trente spécialistes ont participé hier à la Journée de Médecine du Sport accueillie par l'Hospital de Día Quironsalud Donostia et organisée par Ekime, la Sociedad Vasca de Medicina del Deporte. Une journée vespérale intitulée « Traitements biorégulateurs dans la pathologie musculo-squelettique du sportif : une approche pluridisciplinaire » où sont abordées les dernières avancées dans la médecine sportive.
En tant qu'hôte, le médecin du sport de l'Hospital de Día Quirónsalud Donostia, Ricardo Jiménez, a expliqué l'une des particularités de son service : « Depuis un an, nous appliquons à l'Hospital de Día Quirónsalud Donostia les thérapies combinées, des facteurs de croissance et l'EPI (Électrolyse Percutanée Intra-tissulaire), et ces derniers sont particulièrement intéressants dans des pathologies de parties molles à l'évolution chronique. Des tendinopathies chroniques qui sont un petit fourre-tout qui, parfois, nous désespérait avec les thérapies qui se désistent jusqu'à maintenant. » « Les thérapies combinées ont supposé une grande avancée parce qu'elles ont permis à des pathologies autrefois considérées « maudites » de commencer à être guéries. » « Des processus de régénération et d'infiltration dans des parties blessées qui permettent aux sportifs d'avoir un rétablissement bien plus rapide », signale le spécialiste.
« La thérapie de facteurs de croissance consiste à exploiter des cellules que nous obtenons du propre sang de la personne après un processus de centrifugation et à utiliser les composants cellulaires pour aider les processus de régénération, puis à les infiltrer dans les zones blessées afin d'obtenir un rétablissement plus rapide », explique Ricardo Jiménez. « L'EPI est quant à elle une technique par laquelle un courant galvanique, relié à une aiguille et sous contrôle échographique, nous permet d'agir sur les zones blessées en provoquant un effet régénérateur. Ces processus provoquent une espèce de cautérisation, nettoient cette zone des éléments nocifs qu'elle contient pour, dans une seconde phase, stimuler la régénération de cette zone endommagée », assure le médecin du sport.
« L'examen médical réduit les risques »
« Malheureusement, ce type de services, d'examens médicaux, deviennent à la mode et font l'actualité lorsque nous voyons des cas de morts subites - affirme Ricardo Jiménez-, évidemment, la réalisation de ce type d'examen, même s'il n'assure pas qu'une personne ne va pas avoir de problème, réduit assez les risques. Mais je n'en resterais pas là. Peut-être que l'examen le plus particulier, sans arriver à des situations aussi dramatiques, serait d'établir la pertinence. Pour cette personne précise, quelles activités spécifiques sont appropriées », assure le médecin du sport de l'Hospital de Día Quirónsalud Donostia.
« Il y a des expériences, surtout en Italie, qui démontrent comment, depuis que l'on instaure ce type d'examens, le pourcentage de mort subite chez des personnes qui font du sport par rapport aux personnes sédentaires s'est modifié de manière importante. Cela permet de corroborer la prospérité et l'efficacité de ce type de bilans de santé pour détecter des problèmes avant que cela ne génère des situations sérieuses ou graves », conclut le spécialiste.
Galerie de photos de la Journée de Médecine sportive
